Four suspendu en Côte-d'Or : Différence entre versions

De Maisons Paysannes de France
 
Ligne 6 : Ligne 6 :
 
]]
 
]]
 
On retrouve ce type de four en Bourgogne-Franche-Comté et notamment dans le département de la Côte-d’Or.
 
On retrouve ce type de four en Bourgogne-Franche-Comté et notamment dans le département de la Côte-d’Or.
 
+
<br>
 
Ce type de four était suspendu car construit au premier étage d’une construction, intégré dans une cheminée.
 
Ce type de four était suspendu car construit au premier étage d’une construction, intégré dans une cheminée.
  

Version actuelle datée du 20 septembre 2021 à 20:08

Un petit four suspendu, appelé également "four à gâtir" est un ouvrage reconnaissable à l’extérieur par son aspect ventru en saillie d’un mur pignon.

Vue extérieure d'un four suspendu maçonné et couvert de lauzes à Gissey-sous-Flavigny (21).

Photo André Mercuzot ©

On retrouve ce type de four en Bourgogne-Franche-Comté et notamment dans le département de la Côte-d’Or.
Ce type de four était suspendu car construit au premier étage d’une construction, intégré dans une cheminée.

L’époque de construction de ces fours est variable mais la plupart auraient été ajoutés entre les XVIème et XVIIIème siècles dans les cheminée préexistantes souvent monumentales datant des XIV-XVème siècle. Certaines de ces cheminées auraient vu leur contrecœur réduit en profondeur suite à la construction d’un parement supplémentaire destiné à soutenir le petit four ajouté. C’est le cas notamment d’un four situé à l’Orée de l’Oze.[1]

Leur élévation reprenait le type constructif des fours à pain classiques : maçonnerie sur encorbellement ou boutisse ou bien sur un boulin de chêne, couverture en laves, ouverture intérieure quelques fois agrémentées de briques .[1]

Les petits fours sont destinés à la cuisson à nu (pâtisseries), en récipient (cocotte, faitout) ou au séchage et fumage (viandes, fruits, légumes). Ils ne servent normalement pas à la cuisson du pain car rarement munis de porte et leur structure ne permettant pas la montée en température nécessaire. Les fours banaux répondaient plutôt à ce besoin vital. [1]


Bibliographie

  • DEFRASNE A., Fours à pain en Franche-Comté, Revue Maisons Paysannes de France, n°47, 1T, 1978. pp. 14-16.

Références

  1. 1,0, 1,1 et 1,2 Propos recueillis auprès d'André Mercuzot, délégation Maisons Paysannes de Côte-d'Or (21). Mai 2020. Pour plus d'informations, contact disponible ici : https://bourgogne.maisons-paysannes.org/dpt/cote-d-or/delegation-cote-dor/ Informations non contractuelles.