Charpente vosgienne : Différence entre versions

De Maisons Paysannes de France
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==Charpente à ferme==
 
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Dessin Pauline Gabert, d'après Henri Coignus<ref>''Regards sur les Vosges : des charpentes caractéristiques'', Revue Maisons Paysannes de France,  n°124, 2T, p.14.</ref>©]]
 
Dessin Pauline Gabert, d'après Henri Coignus<ref>''Regards sur les Vosges : des charpentes caractéristiques'', Revue Maisons Paysannes de France,  n°124, 2T, p.14.</ref>©]]
 
Cette structure se compose de plusieurs fermes, pièces en triangle étant constituées de deux arbalétriers reliée en leur base par un entrait. Un poinçon, reliant la jonction des arbalétriers avec cet entrait, ainsi que les contrefiches renforcent la rigidité de la charpente. Cette charpente, répandue, évite les murs de refend et convient pour n’importe quelle pente du toit mais ne permet pas à cause de grandes profondeurs à cause de la portée de l’entrait.
 
Cette structure se compose de plusieurs fermes, pièces en triangle étant constituées de deux arbalétriers reliée en leur base par un entrait. Un poinçon, reliant la jonction des arbalétriers avec cet entrait, ainsi que les contrefiches renforcent la rigidité de la charpente. Cette charpente, répandue, évite les murs de refend et convient pour n’importe quelle pente du toit mais ne permet pas à cause de grandes profondeurs à cause de la portée de l’entrait.
  
 
==Charpente sur « hommes-debout »==
 
==Charpente sur « hommes-debout »==
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Dessin Pauline Gabert, d'après Henri Coignus<ref>''Regards sur les Vosges : des charpentes caractéristiques'', Revue Maisons Paysannes de France,  n°124, 2T, p.14.</ref>©]]Certaines maisons vosgiennes sont très profondes et la charpente à ferme n’est alors pas adaptée à cause de l’entrait qui est soumis à une trop grande flexion. Afin d’éviter ce problème, il est possible de réaliser une charpente sur « hommes-debout ». De grands poteaux verticaux soutiennent les arbalétriers et les pannes et permet ainsi de libérer de grands volumes entre chaque travée, utiles pour engranger des ressources (notamment du foin).
 
Dessin Pauline Gabert, d'après Henri Coignus<ref>''Regards sur les Vosges : des charpentes caractéristiques'', Revue Maisons Paysannes de France,  n°124, 2T, p.14.</ref>©]]Certaines maisons vosgiennes sont très profondes et la charpente à ferme n’est alors pas adaptée à cause de l’entrait qui est soumis à une trop grande flexion. Afin d’éviter ce problème, il est possible de réaliser une charpente sur « hommes-debout ». De grands poteaux verticaux soutiennent les arbalétriers et les pannes et permet ainsi de libérer de grands volumes entre chaque travée, utiles pour engranger des ressources (notamment du foin).
  

Version du 3 avril 2019 à 15:38

La forme des toits vosgiens est déterminée par les matériaux utilisés en couverture et non par le climat du département. La pente de toiture est donc différente en fonction de sa couverture qui peut être en essis de bois, en tuiles de terre cuite, en laves de grès ou de calcaire. La dimension de la construction est également un élément qui indique quelle charpente doit être réalisée afin de soutenir la charge de la couverture. 

Ces charpentes s’adaptent sur tout type de maisons : de la maison isolée, aux maisons mitoyennes de village, ou encore celles des laboureurs, des vignerons ou manouvriers. On retrouve une diversité de toit et donc de charpente sur ce territoire mais certaines possédant des caractéristiques similaires, il est possible de les catégoriser.

Charpente simple

Il s’agit de la technique élémentaire de construction d’une charpente. Les pannes s’appuient sur les murs pignons et les chevrons sont ensuite posés sur celles-ci. Cette charpente qui ne nécessite que peu d’assemblages permet de supporter tout type de couverture. Les volumes sont cependant restreints entre les murs de refend. Ce type de structure est réservée aux constructions peu importantes comme les maisons de manouvriers ou les remises.

Charpente à ferme

Charpente à ferme Dessin Pauline Gabert, d'après Henri Coignus[1]©

Cette structure se compose de plusieurs fermes, pièces en triangle étant constituées de deux arbalétriers reliée en leur base par un entrait. Un poinçon, reliant la jonction des arbalétriers avec cet entrait, ainsi que les contrefiches renforcent la rigidité de la charpente. Cette charpente, répandue, évite les murs de refend et convient pour n’importe quelle pente du toit mais ne permet pas à cause de grandes profondeurs à cause de la portée de l’entrait.

Charpente sur « hommes-debout »

Charpente sur "hommes-debout" Dessin Pauline Gabert, d'après Henri Coignus[2]©
Certaines maisons vosgiennes sont très profondes et la charpente à ferme n’est alors pas adaptée à cause de l’entrait qui est soumis à une trop grande flexion. Afin d’éviter ce problème, il est possible de réaliser une charpente sur « hommes-debout ». De grands poteaux verticaux soutiennent les arbalétriers et les pannes et permet ainsi de libérer de grands volumes entre chaque travée, utiles pour engranger des ressources (notamment du foin).

Cette charpente est l’une des plus classiques dans la région Lorraine.

Charpente à ferme sur « hommes-debout »

Ce type de structure se retrouve particulièrement dans le canton de Neufchâteau (à l’ouest du département des Vosges) où les couvertures sont en lave calcaire et donc très lourdes. Cette charpente à forte pente reporte sa charge sur les poteaux mais la profondeur de l’habitation est limitée.

Bibliographie

COIGNUS H. (1997), Regards sur les Vosges : des charpentes caractéristiques, Revue Maisons Paysannes de France, n°124, 2T, pp.14-17.

  1. Regards sur les Vosges : des charpentes caractéristiques, Revue Maisons Paysannes de France, n°124, 2T, p.14.
  2. Regards sur les Vosges : des charpentes caractéristiques, Revue Maisons Paysannes de France, n°124, 2T, p.14.