Cabane de pierre sèche : Différence entre versions
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Ces bâtis sont montés par superposition de pierres plates ou laves calcaires qui auront été taillées au préalable au marteau. Les laves peuvent être calées ou surélevées par des pierres plus petites qui permettront au toit d'être monté plus rapidement. | Ces bâtis sont montés par superposition de pierres plates ou laves calcaires qui auront été taillées au préalable au marteau. Les laves peuvent être calées ou surélevées par des pierres plus petites qui permettront au toit d'être monté plus rapidement. | ||
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La voûte est à encorbellement, c'est à dire réalisée avec des pierres en saillie par rapport à celles qu'elles superposent afin de constituer une couverture qui se rejoint au fur et à mesure de la montée. Dans une cabane, la pierre du dessus dépasse généralement d'un tiers (ou moins) la pierre qu'elle superpose. | La voûte est à encorbellement, c'est à dire réalisée avec des pierres en saillie par rapport à celles qu'elles superposent afin de constituer une couverture qui se rejoint au fur et à mesure de la montée. Dans une cabane, la pierre du dessus dépasse généralement d'un tiers (ou moins) la pierre qu'elle superpose. | ||
Version du 6 mai 2019 à 14:55
La cabane est un petit édifice construit entièrement en pierres sèches, couronné généralement par une voûte en encorbellement.
Ces bâtis sont montés par superposition de pierres plates ou laves calcaires qui auront été taillées au préalable au marteau. Les laves peuvent être calées ou surélevées par des pierres plus petites qui permettront au toit d'être monté plus rapidement.
Recueil technique Murs et maçonnerie
Pierre sèche, enduits à la chaux, sable, découvrez dans ce recueil tous les conseils de Maisons Paysannes de France en matière de murs en maçonnerie.
Découvrez-là !La voûte est à encorbellement, c'est à dire réalisée avec des pierres en saillie par rapport à celles qu'elles superposent afin de constituer une couverture qui se rejoint au fur et à mesure de la montée. Dans une cabane, la pierre du dessus dépasse généralement d'un tiers (ou moins) la pierre qu'elle superpose.
L'entrée de cette cabane peut être une simple ouverture de forme ovoïde, trapézoïdale ou carrée mais peut également être rectangulaire lorsqu'elle comporte une porte. Celle-ci est en bois et pivote sur un pieu encastré dans un sabot.
Bibliographie
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MAGOT J. (1980), Cabanes de bergers dans les Hautes Vallées des Adours: les "courtaous". Revue Maisons Paysannes de France, n°56, 2T, pp.14-15.
MOISSENET D., DESCHAINTRE A. (2007), Les cabottes en Côte-d'Or, Revue Maisons Paysannes de France, n°56, 2T, pp.24-26.
MOREAU P. (1975), Les toits de pierres : calcaire, phonolite, schiste, ardoise. Revue Maisons Paysannes de France, n°4, pp.9-12.
NERET F. (1996), Regards sur les pays de Franche-Comté, Les cabanes en pierre sèche du Premier Plateau, Revue Maisons Paysannes de France, n°122, 4T, pp. 17-19.
PEYZIEU J., VINCENT J.-M. (2013), Une commune restaure des murets et une capitelle de pierres sèches, Revue Maisons Paysannes de France, n°187, 1T, pp. 4-6.
POUJARDIEU F. (1999), Les cabanes en pierres sèches du Périgord Noir, Revue Maisons Paysannes de France, n°134, 4T, pp. 20-23.
SCHNEIDER D.(1997), Couvrir une caselle en lauzes sur le Causse de Gramat, Revue Maisons Paysannes de France, n°124, 2T, pp. 24-26.
STEIN A., Périgord Quercy, La maison dans sa région, Massin Editeur, 1991, pp.78-79.