Extension dans un ensemble séculaire (Sarthe) : Différence entre versions

De Maisons Paysannes de France
(ajout de quatre photos)
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[[Fichier:Vue aérienne de face ensemble Les Hayes Degré.png|vignette|Disposition des bâtiments en U autour de la cour. Au fond, l'habitation principale (écogîte). A gauche, la grange et à droite, les toits à porcs (la petite habitation). Et perpendiculairement, l'extension. ]]
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Le projet d’extension de cette maison a été initié par les propriétaires, Gérard Gasnier et Anne-Marie Guitton en 2015. Ont été créés une chambre de plain-pied, une douche à l'italienne et une pièce lumineuse.
[[Fichier:Vue aérienne ensemble Les Hayes Degré.png|vignette|Une alternance de toits en tuiles et en ardoises ou en zinc couleur ardoise.]]
 
Pourquoi faire une extension ? L'idée a germé dès les années 2000 ; après une quinzaine d'années de mûrissement, il était temps de passer à l'action... Les années passant, une chambre de plain-pied (au lieu d'une mezzanine), une douche à l'italienne et une pièce lumineuse, sont les options qui se sont imposées de plus en plus clairement comme des agréments à apprécier dès maintenant et également en alternative à la maison de retraite pour le futur !
 
  
==== Intégration d'une extension dans un ensemble séculaire. ====
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== Intégration d'une extension dans un ensemble séculaire ==
Comment intégrer une nouvelle construction dans un ensemble qui a fortement évolué au fil des siècles ?
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[[Fichier:Vue aérienne ensemble Les Hayes Degré.png|vignette|Une alternance de toits en tuiles et en ardoises ou en zinc couleur ardoise.|530x530px]][[Fichier:Vue aérienne de face ensemble Les Hayes Degré.png|vignette|Disposition des bâtiments en U autour de la cour. Au fond, l'habitation principale (écogîte). A gauche, la grange et à droite, les toits à porcs (la petite habitation). Et perpendiculairement, l'extension. |530.431x530.431px]]La question d’une intégration de cette nouvelle construction dans un ensemble ayant fortement évolué au fil des siècles s’est donc posée. Il apparaît d'après le plus ancien aveu trouvé aux Archives départementales de la Sarthe que la première trace de bâtiment, vraisemblablement une petite tour rectangulaire, remonte au milieu du XV<sup>ème</sup> siècle.
  
Il apparaît d'après le plus ancien aveu trouvé aux Archives départementales de la Sarthe que la première trace de bâtiment, vraisemblablement une petite tour rectangulaire, remonte au milieu du XV ème siècle.
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A la fin du XVI<sup>ème</sup> ou début  XVII<sup>ème</sup>, « Les Hayes » connaît une première extension et une élévation avec sa toiture en forme de pavillon. Un plafond peint à la française orne la pièce principale (datation par la DRAC : 1625-1645). C'est alors un petit lieu seigneurial.
[[Fichier:Atelier.jpg|vignette|L'atelier, colombages bleus et enduit ocre: amorce d'un hameau normand...Photo Gérard Gasnier, Maisons Paysannes de la Sarthe.]]
 
Fin XVI e ou début  XVII e, « Les Hayes » connaît une première extension et une élévation avec sa toiture en forme de pavillon. Un plafond peint à la française orne la pièce principale (datation par la DRAC : 1625-1645). C'est alors un petit lieu seigneurial.
 
  
En 1870, la fuye est abattue, remplacée par la grange, une pièce est ajoutée à gauche de la construction en pavillon, le troisième toit à porc est étendu vers sa droite et surélevé. C'est dans cette configuration que nous trouvons les bâtiments en 1995 ; avec un certain nombre d'appentis recouverts de tôles, vers l'arrière de la maison principale et les toits à porcs.
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En 1870, la fuye, sorte de petit colombier, est abattue et est remplacée par la grange. Une pièce est ajoutée à gauche de la construction en pavillon, le troisième toit à porc est étendu vers sa droite et surélevé. C'est dans cette configuration que les bâtiments ont été trouvés en 1995 : un certain nombre d'appentis recouverts de tôles avec vers l'arrière de la maison principale et les toits à porcs.
  
Des modifications, il y en eut déjà un certain nombre, le XXI e peut donc y ajouter la sienne sans remord, tout en préservant l'équilibre des volumes et ce n'est pas si simple !
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Cette propriété ayant subi un certain nombre de modifications, il a donc été possible d’en ajouter une nouvelle en préservant l'équilibre des volumes. Les artisans locaux ont participé à ce chantier, notamment pour la charpente et couverture (Toiture & Tradition La Bazoge) et les menuiseries (Ouvertures 72 Le Mans).
  
==== Accorder les toitures : rechercher l'harmonie et éviter l'écrasement ! ====
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== Accord des toitures avec harmonie ==
Plusieurs options de raccordement de la toiture de l'extension ont été envisagées :  
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[[Fichier:Atelier.jpg|vignette|433x433px|Atelier à colombages bleus et enduit ocre: amorce d'un hameau normand.
[[Fichier:Colombages vitrés.jpg|vignette|Voir les écureuils sauter de branches en branches dans le grand chêne qui fait face à la maison, n'est-ce pas une bonne justification pour oser "ajourer" les colombages ? Photo Gérard Gasnier, Maisons Paysannes de la Sarthe.]]
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- un seul bâtiment perpendiculaire à la toiture existante, couvert en tuiles (trop massif et trop haut),
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Photo Gérard Gasnier © Maisons Paysannes de France, Délégation de la Sarthe.
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]]Plusieurs options de raccordement de la toiture de l'extension ont été envisagées : 
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* un seul bâtiment perpendiculaire à la toiture existante, couvert en tuiles. Cette option était trop massive et trop haute.
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* une toiture végétalisée. Cette toiture, trop plate, est donc peu harmonieuse.
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* une verrière à colombages en bois toute vitrée et un bâtiment simplement enduit.
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Les propriétaires se sont donc décidés pour un bâtiment « à l'ancienne » avec une façade sud à colombages, couvert en tuiles et une verrière « atelier » couverte en zinc couleur ardoise. Ce projet a été pensé comme si les deux bâtiments anciens avaient déjà existés et qu’ils auraient été raccordés par une sorte de véranda moderne. [[Fichier:Colombages vitrés.jpg|vignette|394.431x394.431px|Les pans de bois ajourés apportent une lumière supplémentaire et apportent une vue sur le jardin. <br>
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Photo Gérard Gasnier © Maisons Paysannes de France, Délégation de la Sarthe.]]Il y a quelques années, un atelier avait été construit à l'écart du gîte afin de ne pas perturber le séjour des hôtes par les bruits du bricolage. Initialement les murs de cet atelier étaient prévus entièrement en colombages. Un petit bordage, situé à 200 mètres de la maison et démoli par la construction de la ligne à grande vitesse, était tout en colombages et a servi d’inspiration à la nouvelle construction. 
  
- une toiture végétalisée (trop plate et peu harmonieuse).
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Des colombages semblant convenir parfaitement aux dimensions prévues pour l'atelier ont été achetés chez un brocanteur mais reprendre les tenons et mortaises demandaient beaucoup de travail par les propriétaires qui n’ont donc utilisé que la moitié des colombages restaurés. 
  
- une verrière à colombages en bois toute vitrée et un bâtiment simplement enduit.
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L’autre moitié restante a été réemployée et complétée pour la partie de l'extension qui abrite la chambre. Bien que cet aménagement ne soit pas vraiment « traditionnel », le pan de bois de la chambre a été ajouré et vitré afin d’apporter plus de lumière à la pièce.
  
Nous n'arrivions pas à nous décider, c'est l'intervention d'un dessinateur de plans (1) qui nous a finalement permis de progresser : ce serait donc un bâtiment « à l'ancienne » avec une façade sud à colombages, couvert en tuiles et une verrière « atelier » couverte en zinc couleur ardoise.
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Recherche d’une très bonne isolation phonique 
  
Comme si deux bâtiments anciens avaient déjà existé, que l'on aurait raccordé par une sorte de véranda moderne.
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La ligne grande vitesse Bretagne Pays-de-la-Loire s'est imposée dans le paysage et dans la vie de ses riverains depuis le 2 juillet 2017. Après s’être interrogés pour savoir si ils partaient à cause du bruit ou bien s’ils restaient pour réaliser leur projet, les propriétaires ont finalement choisi de continuer à construire leur extension en veillant à trouver une isolation phonique performante. Le liège présentant cette qualité, en plus d'être un bon isolant thermique et imputrescible, a donc été choisi. Une « boîte » en liège expansé a donc été pensée ainsi :
 
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* 9 cm de liège expansé au sol sous les tuyaux de chauffage basse température
Monsieur est Normand, Madame veut de la lumière !
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* 14 cm sur les murs à l'intérieur
 
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* 3 cm à l'extérieur (les briques de construction de 20 cm sont prises en sandwich entre les plaques de liège)
Où l'on comprend comment une partie du bâtiment se retrouve avec des colombages… « ajourés ».
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* 16 cm de plaques de liège au plafond
 
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Bien que cette isolation ait de bons résultats et que les fenêtres posées soient isolantes et de bonne qualité, les grondements et vibrations des TGV passent toujours au travers des murs mais les propriétaires n’ont pu faire autrement.
Il y a quelques années, un atelier a été construit à l'écart du gîte afin de ne pas perturber le séjour des hôtes par les bruits du bricolage. Initialement les murs de cet atelier étaient prévus entièrement en colombages. Un charmant petit bordage, situé à 200 mètres de la maison et démoli par la construction de la LGV, était tout en colombages, il nous a sans doute inspiré, ajouté au fait que se rappeler sa Normandie natale n'était pas pour déplaire au maître des lieux ! Des colombages achetés chez un brocanteur nous semblaient convenir parfaitement aux dimensions prévues pour l'atelier. Hélas, à y regarder de plus près, il y avait beaucoup de travail de reprise des tenons et mortaises… Le Normand entreprit vaillamment la restauration de ces colombages qui avaient déjà beaucoup vécu. Une longueur du bâtiment était déjà prête, mais… le corps parfois crie « stop » ! Seule la moitié  du colombage sera installée ; il en restait donc une moitié qui attendait un usage futur.
 
 
 
Ce colombage sera donc réemployé et complété car il en faudra huit mètres pour la partie de l'extension qui abritera la chambre. Le Normand se remet au travail avec constance et ses ciseaux à bois et pour finir avec une mortaiseuse à chaîne généreusement prêtée par l'entreprise de charpente-couverture (2) !
 
 
 
Comme l'intérieur de la future chambre paraît finalement un peu sombre, l'idée de vitrer une partie des colombages a fait son chemin… Ce n'est pas vraiment traditionnel mais si l'aspect extérieur peut surprendre, la lumière gagnée à l'intérieur est fort agréable.
 
 
 
==== Très bonne isolation phonique recherchée ! ====
 
La LGV Bretagne Pays-de-la-Loire s'est imposée dans le paysage et dans la vie de ses malheureux riverains depuis le 2 juillet 2017. Après nous être interrogés pour savoir si nous fuyions devant ce vacarme ou bien si nous allions quand même réaliser notre projet d'extension, nous n'avons pu nous résoudre à abandonner une restauration entamée avec amour en 1995…
 
 
 
Nous décidons alors de rechercher tout particulièrement une isolation phonique performante. Le liège passe pour avoir cette qualité, en plus d'être un bon isolant thermique et imputrescible. Nous fabriquons donc une « boîte » en liège expansé : 19 cm de liège expansé au sol sous les tuyaux de chauffage basse température, 14  cm sur les murs à l'intérieur et 3 cm à l'extérieur (les briques de construction de 20 cm sont prises en sandwich entre les plaques de liège) et au plafond 16 cm de plaques de liège.
 
 
 
C'est efficace, mais pas tout à fait autant qu'on l'espérait : les grondements assourdis des TGV passent quand même et également les vibrations.
 
 
 
Les fenêtres sont pourtant également isolantes et de belle qualité (3).
 
 
 
Nous ne regrettons cependant pas d'avoir construit cette extension, la pièce vitrée est particulièrement agréable à vivre et la totalité de l'extension le sera certainement quand l'intérieur sera achevé, ce qui ne saurait tarder !
 
 
 
Et notre plus belle récompense, c'est lorsque l'on nous dit que l'on a bien fait de raccorder ce petit bâtiment ancien à colombages et les « toits à porcs » par une partie moderne !
 
 
 
Maître d'ouvrage : Gérard Gasnier et Anne-Marie Guitton
 
 
 
Concepteur : Mr Thierry Beaudoux BT Concept Pruillé-le-Chétif (1)
 
 
 
Charpente et couverture:  Toiture & Tradition La Bazoge (2)
 
 
 
Menuiseries: Ouvertures 72 Le Mans (3)
 

Version du 11 décembre 2019 à 14:47

Le projet d’extension de cette maison a été initié par les propriétaires, Gérard Gasnier et Anne-Marie Guitton en 2015. Ont été créés une chambre de plain-pied, une douche à l'italienne et une pièce lumineuse.

Intégration d'une extension dans un ensemble séculaire

Une alternance de toits en tuiles et en ardoises ou en zinc couleur ardoise.
530.431x530.431px
La question d’une intégration de cette nouvelle construction dans un ensemble ayant fortement évolué au fil des siècles s’est donc posée. Il apparaît d'après le plus ancien aveu trouvé aux Archives départementales de la Sarthe que la première trace de bâtiment, vraisemblablement une petite tour rectangulaire, remonte au milieu du XVème siècle.

A la fin du XVIème ou début  XVIIème, « Les Hayes » connaît une première extension et une élévation avec sa toiture en forme de pavillon. Un plafond peint à la française orne la pièce principale (datation par la DRAC : 1625-1645). C'est alors un petit lieu seigneurial.

En 1870, la fuye, sorte de petit colombier, est abattue et est remplacée par la grange. Une pièce est ajoutée à gauche de la construction en pavillon, le troisième toit à porc est étendu vers sa droite et surélevé. C'est dans cette configuration que les bâtiments ont été trouvés en 1995 : un certain nombre d'appentis recouverts de tôles avec vers l'arrière de la maison principale et les toits à porcs.

Cette propriété ayant subi un certain nombre de modifications, il a donc été possible d’en ajouter une nouvelle en préservant l'équilibre des volumes. Les artisans locaux ont participé à ce chantier, notamment pour la charpente et couverture (Toiture & Tradition La Bazoge) et les menuiseries (Ouvertures 72 Le Mans).

Accord des toitures avec harmonie

Atelier à colombages bleus et enduit ocre: amorce d'un hameau normand.

Photo Gérard Gasnier © Maisons Paysannes de France, Délégation de la Sarthe.
Plusieurs options de raccordement de la toiture de l'extension ont été envisagées : 
  • un seul bâtiment perpendiculaire à la toiture existante, couvert en tuiles. Cette option était trop massive et trop haute.
  • une toiture végétalisée. Cette toiture, trop plate, est donc peu harmonieuse.
  • une verrière à colombages en bois toute vitrée et un bâtiment simplement enduit.
Les propriétaires se sont donc décidés pour un bâtiment « à l'ancienne » avec une façade sud à colombages, couvert en tuiles et une verrière « atelier » couverte en zinc couleur ardoise. Ce projet a été pensé comme si les deux bâtiments anciens avaient déjà existés et qu’ils auraient été raccordés par une sorte de véranda moderne. 
Les pans de bois ajourés apportent une lumière supplémentaire et apportent une vue sur le jardin.

Photo Gérard Gasnier © Maisons Paysannes de France, Délégation de la Sarthe.
Il y a quelques années, un atelier avait été construit à l'écart du gîte afin de ne pas perturber le séjour des hôtes par les bruits du bricolage. Initialement les murs de cet atelier étaient prévus entièrement en colombages. Un petit bordage, situé à 200 mètres de la maison et démoli par la construction de la ligne à grande vitesse, était tout en colombages et a servi d’inspiration à la nouvelle construction. 

Des colombages semblant convenir parfaitement aux dimensions prévues pour l'atelier ont été achetés chez un brocanteur mais reprendre les tenons et mortaises demandaient beaucoup de travail par les propriétaires qui n’ont donc utilisé que la moitié des colombages restaurés. 

L’autre moitié restante a été réemployée et complétée pour la partie de l'extension qui abrite la chambre. Bien que cet aménagement ne soit pas vraiment « traditionnel », le pan de bois de la chambre a été ajouré et vitré afin d’apporter plus de lumière à la pièce.

Recherche d’une très bonne isolation phonique 

La ligne grande vitesse Bretagne Pays-de-la-Loire s'est imposée dans le paysage et dans la vie de ses riverains depuis le 2 juillet 2017. Après s’être interrogés pour savoir si ils partaient à cause du bruit ou bien s’ils restaient pour réaliser leur projet, les propriétaires ont finalement choisi de continuer à construire leur extension en veillant à trouver une isolation phonique performante. Le liège présentant cette qualité, en plus d'être un bon isolant thermique et imputrescible, a donc été choisi. Une « boîte » en liège expansé a donc été pensée ainsi :

  • 9 cm de liège expansé au sol sous les tuyaux de chauffage basse température
  • 14 cm sur les murs à l'intérieur
  • 3 cm à l'extérieur (les briques de construction de 20 cm sont prises en sandwich entre les plaques de liège)
  • 16 cm de plaques de liège au plafond

Bien que cette isolation ait de bons résultats et que les fenêtres posées soient isolantes et de bonne qualité, les grondements et vibrations des TGV passent toujours au travers des murs mais les propriétaires n’ont pu faire autrement.