Pierre meulière : Différence entre versions
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La '''pierre meulière''' est une roche sédimentaire et siliceuse formée de cristaux de '''quartz''' et '''calcédoine''' très petits, difficilement visibles au microscope. Il s'agit d'une '''variété de silex''' appelée '''silex meulier''' ou '''silex molaire''' ou par abréviation, '''meulière''', à cause de son utilisation pour la fabrication de meules à broyer le grain. | La '''pierre meulière''' est une roche sédimentaire et siliceuse formée de cristaux de '''quartz''' et '''calcédoine''' très petits, difficilement visibles au microscope. Il s'agit d'une '''variété de silex''' appelée '''silex meulier''' ou '''silex molaire''' ou par abréviation, '''meulière''', à cause de son utilisation pour la fabrication de meules à broyer le grain. | ||
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# les meulières cariées d''''apparence spongieuse'''. | # les meulières cariées d''''apparence spongieuse'''. | ||
# les meulières compactes composées essentiellement de silice (selexoïdes), ressemblant plus ou moins à des silex. Ces meulières sont zonées ('''zonation parallèle''') ou hétérogènes (avec ou non des '''îlots siliceux'''). | # les meulières compactes composées essentiellement de silice (selexoïdes), ressemblant plus ou moins à des silex. Ces meulières sont zonées ('''zonation parallèle''') ou hétérogènes (avec ou non des '''îlots siliceux'''). | ||
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Version du 20 novembre 2019 à 14:17
La pierre meulière est une roche sédimentaire et siliceuse formée de cristaux de quartz et calcédoine très petits, difficilement visibles au microscope. Il s'agit d'une variété de silex appelée silex meulier ou silex molaire ou par abréviation, meulière, à cause de son utilisation pour la fabrication de meules à broyer le grain.
Sommaire
Usages de la meulière
La meulière a différents usages :
- la pierre à meules, compacte, à caractère proche des calcaires silicifiés
- la pierre à bâtir à faciès multiples : meulière compacte (massive et homogène) ou meulière caverneuse (bréchique et alvéolaire).
- la pierre à chemin.
Types de roche
Il existe deux types de silex :
- le silex issu d’un milieu argileux
- le silex meulier formé dans un milieu calcaire
Structure
Les silex meuliers sont caractérisés ont une structure d'apparence très complexe et se répartissent en trois groupes :
- les meulières caverneuses à cavités plus ou moins larges.
- les meulières cariées d'apparence spongieuse.
- les meulières compactes composées essentiellement de silice (selexoïdes), ressemblant plus ou moins à des silex. Ces meulières sont zonées (zonation parallèle) ou hétérogènes (avec ou non des îlots siliceux).
Il existe également des différences dans la dureté, la résistance à la compression. Cela varie suivant les gisements et la structure des amas.
Couleur
Les silex meuliers présentent une grande variété de couleur provenant des oxydes minéraux. Ils sont la plupart du temps blancs et d'aspect porcelané, mais cette roche peut également avoir des colorations allant du gris clair, gris-bleu, bleu ciel, rose-violet, jaune orange, gris-jaune, jaune-brun, jusqu'au brun assez foncé.
La couleur n'a pas d'incidence sur la qualité de la pierre.
Extraction de la pierre meulière
Les gisements de silex meuliers existent en France dans trois bassins : celui de la Gironde, celui de la Loire et celui de la Seine, qui est l'un des plus importants.
Dans les ouvrages anciens, c'est le gisement de la Ferté-sous-Jouarre, dans la vallée de la Marne qui semble, tant au point de vue de la qualité des pierres qu'au point de vue du développement industriel et commercial, avoir connu la plus grande renommée. La production de meules remonte au début du XVème siècle.
Il existe également les gisements d'Houlbec-Cocherel (Eure), de Les Molières (Essonne), de Montmirail (Marne), d'Épernon et de Nogent-le Rotrou (Eure-et-Loir), moins importants, mais qui ont laissé de nombreuses traces visibles dans les constructions.
L'industrie extractive a totalement cessé avec un déclin amorcé peu avant la guerre de 1914-1918. Après cette guerre, la pierre meulière refera sont apparition sur les chantiers de reconstruction et l'empierrement des chemins.
Bibliographie
- PONTVIANNE C., Une pierre oubliée : la meulière de Nogent-le-Rotrou, Revue Maisons Paysannes de France, n° 162, 4T, 2006. pp. 27-33.