Toit de chaume : Différence entre versions
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+ | Le chaume a la capacité de s'adapter à tout type de climat et peut s'associer à plusieurs matériaux comme la pierre, le torchis, le pisé ou encore le pan de bois. Cette adaptation explique en partie sa présence dans différentes régions françaises. | ||
==Composition== | ==Composition== | ||
Le toit de chaume, suivant la région où il est installé, présente une composition différente. On peut en trouver de trois types: en paille, en en roseaux ou en genêts. | Le toit de chaume, suivant la région où il est installé, présente une composition différente. On peut en trouver de trois types: en paille, en en roseaux ou en genêts. | ||
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+ | Il existe différents types de pailles pouvant être utilisés dans la construction. Cependant, la paille de seigle est celle qui est utilisée le plus fréquemment, notamment pour sa facilité d'emploi, sa souplesse et sa masse bien inférieure à celle du blé. Autrefois cultivé en abondance en Auvergne et dans le Limousin pour la farine, le seigle servait alors également à recouvrir les toits de maisons paysannes, où l'on appréciait ses qualités solide et imputrescible. | ||
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*FIRBAL D., BARRIER B. (2001), ''Le chaume, confortable sain et beau'', Revue Maisons Paysannes de France, n°141, 3T, pp.5-7. | *FIRBAL D., BARRIER B. (2001), ''Le chaume, confortable sain et beau'', Revue Maisons Paysannes de France, n°141, 3T, pp.5-7. | ||
*GAUTHIER C. (1994), ''Le chaumier au travail,'' Revue Maisons Paysannes de France, n°112, pp.57-59. | *GAUTHIER C. (1994), ''Le chaumier au travail,'' Revue Maisons Paysannes de France, n°112, pp.57-59. | ||
− | *MOREAU P. (2001), ''Des toitures en genêt: les rigots du Vivarais'', Revue Maisons Paysannes de France, n°140, 2T, pp.34-35. | + | *MOREAU P. (2001), ''Des toitures en genêt: les rigots du Vivarais'', Revue Maisons Paysannes de France, n°140, 2T, pp.34-35. [[Catégorie:Particuliers]] ; [[Catégorie:Elus]] ; |
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Version du 8 janvier 2019 à 15:43
Le terme "chaume" concerne toute toiture végétale faite de paille de blé, de seigle, de jonc, de roseau, de genêts ou de bruyère. Le mot "chaumière" évoque l'image d'une maison plutôt modeste et ancienne. Pourtant, les constructions disposant d'une telle couverture ont souvent de nombreux avantages et peuvent être associées à un mode de vie de qualité, confortable, sans oublier leur richesse esthétique et leur charme associé à une image rurale.
Un temps remplacé par de l'ardoise, des tuiles ou de la tôle, notamment depuis le début du XXème siècle, le chaume couvre encore des maisons paysannes restaurées et suscite à nouveau l'intérêt dans la construction contemporaine. Il présente en effet de nombreux avantages thermiques, économiques et de résistance dans le temps.
Aujourd'hui peu nombreux sur notre territoire, des artisans appelés chaumiers en pratiquent la pose.
Sommaire
Avantages du chaume
Le chaume a la capacité de s'adapter à tout type de climat et peut s'associer à plusieurs matériaux comme la pierre, le torchis, le pisé ou encore le pan de bois. Cette adaptation explique en partie sa présence dans différentes régions françaises.
Composition
Le toit de chaume, suivant la région où il est installé, présente une composition différente. On peut en trouver de trois types: en paille, en en roseaux ou en genêts.
Paille
Il existe différents types de pailles pouvant être utilisés dans la construction. Cependant, la paille de seigle est celle qui est utilisée le plus fréquemment, notamment pour sa facilité d'emploi, sa souplesse et sa masse bien inférieure à celle du blé. Autrefois cultivé en abondance en Auvergne et dans le Limousin pour la farine, le seigle servait alors également à recouvrir les toits de maisons paysannes, où l'on appréciait ses qualités solide et imputrescible.
Roseaux
Répandu depuis les années 1960 en France, le roseau se retrouve particulièrement près des marais ou de la Camargue.
Genêts
Pose de chaume
Bibliographie
- CHAUVET J.-Y. (1990), L'architecture paysanne vestigiale, Les ultimes chaumières, Revue Maisons Paysannes de France, n°96, 2T, pp.16-23.
- FIRBAL D., BARRIER B. (2001), Le chaume, confortable sain et beau, Revue Maisons Paysannes de France, n°141, 3T, pp.5-7.
- GAUTHIER C. (1994), Le chaumier au travail, Revue Maisons Paysannes de France, n°112, pp.57-59.
- MOREAU P. (2001), Des toitures en genêt: les rigots du Vivarais, Revue Maisons Paysannes de France, n°140, 2T, pp.34-35. ; ;