Toit de chaume
Le terme "chaume" concerne toute toiture végétale faite de paille de blé, de seigle, de jonc, de roseau, de genêts ou de bruyère.
Un temps remplacé par de l'ardoise, des tuiles ou de la tôle, notamment depuis le début du XXème siècle, le chaume couvre encore des maisons paysannes restaurées et suscite à nouveau l'intérêt dans la construction contemporaine. Aujourd'hui peu nombreux sur notre territoire, des artisans appelés chaumiers en pratiquent la pose.
Sommaire
Composition
Le toit de chaume, suivant la région où il est installé, présente une composition différente. On peut en trouver de trois types: en paille, en en roseaux ou en genêts.
Paille
Roseaux
Le roseau, répandu dès les années 1960 en France, se retrouve particulièrement près des marais ou de la Camargue.
Genêts
Avantages du chaume
Le chaume a la capacité de s'adapter à tout type de climat et peut s'associer à plusieurs matériaux comme la pierre, le torchis, le pisé ou encore le pan de bois. Cette adaptation explique en partie sa présence dans différentes régions françaises.
Il présente
Pose de chaume
Bibliographie
- CHAUVET J.-Y. (1990), L'architecture paysanne vestigiale, Les ultimes chaumières, Revue Maisons Paysannes de France, n°96, 2T, pp.16-23.
- FIRBAL D., BARRIER B. (2001), Le chaume, confortable sain et beau, Revue Maisons Paysannes de France, n°141, 3T, pp.5-7.
- GAUTHIER C. (1994), Le chaumier au travail, Revue Maisons Paysannes de France, N°112, pp.57-59.