Toit de chaume
Révision datée du 8 janvier 2019 à 14:56 par Pauline G (discussion | contributions)
Le terme "chaume" concerne toute toiture végétale faite de paille de blé, de seigle, de jonc, de roseau, de genêts ou de bruyère.
Un temps remplacé par de l'ardoise, des tuiles ou de la tôle, notamment depuis le début du XXème siècle, le chaume couvre encore des maisons paysannes restaurées et suscite à nouveau l'intérêt dans la construction contemporaine. Aujourd'hui peu nombreux sur notre territoire, des artisans appelés chaumiers en pratiquent la pose.
Qualités du chaume
Le chaume a la capacité de s'adapter à tout type de climat et peut s'associer à plusieurs matériaux comme la pierre, le torchis, le pisé ou encore le pan de bois. Cette adaptation explique en partie sa présence dans différentes régions françaises.
Pose de chaume
Bibliographie
- CHAUVET J.-Y. (1990), L'architecture paysanne vestigiale, Les ultimes chaumières, Revue Maisons Paysannes de France, n°96, 2T, pp.16-23.
- FIRBAL D., BARRIER B. (2001), Le chaume, confortable sain et beau, Revue Maisons Paysannes de France, n°141, 3T, pp.5-7.
- GAUTHIER C. (1994), Le chaumier au travail, Revue Maisons Paysannes de France, N°112, pp.57-59.