Moellons "tête-de-chats" : Différence entre versions

De Maisons Paysannes de France
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== Les « têtes de chats » en Sarthe. ==
 
== Les « têtes de chats » en Sarthe. ==
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Il peut s’agir de pierres calcaires, de silex ou plus rarement de quartz.
 
Il peut s’agir de pierres calcaires, de silex ou plus rarement de quartz.
 
Ces pierres étaient montées librement à la chaux en rangées souvent parfaitement assisées donc bien régulièrement. A l’origine, la maçonnerie n’était pas destinée à être vue et devait être recouverte d’un enduit.
 
Ces pierres étaient montées librement à la chaux en rangées souvent parfaitement assisées donc bien régulièrement. A l’origine, la maçonnerie n’était pas destinée à être vue et devait être recouverte d’un enduit.
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Dans une partie Sud Est du département de la Sarthe des rognons de silex « tête-de-chats », plus ou moins grossiers, étaient fréquemment utilisés pour monter des murs d’habitation ou de dépendances. Ils provenaient de l’épierrage des champs au cours des saisons et des travaux agricoles.
 
Dans une partie Sud Est du département de la Sarthe des rognons de silex « tête-de-chats », plus ou moins grossiers, étaient fréquemment utilisés pour monter des murs d’habitation ou de dépendances. Ils provenaient de l’épierrage des champs au cours des saisons et des travaux agricoles.
  

Version actuelle datée du 5 mars 2021 à 20:40

Les « têtes de chats » en Sarthe.

On appelle « tête-de-chats » de petits moellons ayant une forme plus ou moins sphérique, que l’on trouve le plus souvent dans les champs. Il peut s’agir de pierres calcaires, de silex ou plus rarement de quartz. Ces pierres étaient montées librement à la chaux en rangées souvent parfaitement assisées donc bien régulièrement. A l’origine, la maçonnerie n’était pas destinée à être vue et devait être recouverte d’un enduit.

Dans une partie Sud Est du département de la Sarthe des rognons de silex « tête-de-chats », plus ou moins grossiers, étaient fréquemment utilisés pour monter des murs d’habitation ou de dépendances. Ils provenaient de l’épierrage des champs au cours des saisons et des travaux agricoles.


Bibliographie :

Revue Maisons Paysannes de la Sarthe n°6 – 2021 – p.20