Couverture en panne flamande & panne picarde : Différence entre versions
(Balise : Éditeur visuel) |
|||
(16 révisions intermédiaires par le même utilisateur non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
− | La '''panne flamande''' | + | |
− | [[Fichier: | + | La '''panne flamande''' est une tuile en terre cuite dont la forme dérive de la [[Couverture en tuiles canal|tuile ronde (ou canal)]] qui intègre la partie concave de la tuile de courant et la partie convexe de la tuile de couvert, créant ainsi une silhouette en "S aplati"''.'' Elle dispose d'un bord gauche légèrement relevé tandis que son bord droit bombé est destiné au recouvrement de la panne voisine. |
+ | |||
+ | Ce matériau de couverture est répandu dans le '''Nord''' et la '''partie nord du''' '''Pas-de-Calais.'''<nowiki/> Il serait apparu au XVI<sup>ème</sup> siècle et sert à recouvrir les fermes et maisons en remplaçant la couverture en chaume. | ||
+ | [[Fichier:Profil tuiles.jpg|vignette|Profils de tuile romaine, tuile flamande et tuile picarde (ou artésienne) | ||
<br> | <br> | ||
<br> | <br> | ||
− | + | Schéma Pauline Gabert © | |
− | ]] | + | |318x318px]] |
− | + | La panne '''panne picarde''' ou '''artésienne''' possède des similitudes avec la panne flamande, notamment parce qu'elles sont toutes deux en terre cuite et que le bord latéral bombé recouvre également le bord légèrement relevé de la panne voisine. | |
+ | Cependant, elle se différencie par sa forme et sa situation géographique. La '''panne picarde''' ou '''artésienne''' s’apparente un peu plus à la tuile romaine ( sauf par la taille et le poids) qui intègre en une seule pièce l'[https://fr.wikipedia.org/wiki/Imbrex imbrex] et la [https://fr.wikipedia.org/wiki/Tegula tegula]. La panne picarde a une section en "S" moins affirmée, '''plus angulaire''' (qui influencera la création des tuiles mécaniques).{{Publication|media=Toitures-minerales.jpg|title=Recueil technique Toitures minérales | ||
+ | |text=Retrouvez tout le savoir de Maisons Paysannes de France en matière de toitures minérales dans ce recueil composé d’articles et de fiches pratiques issus de la revue Maisons Paysannes de France.|link=http://www.maisons-paysannes.org/boutique/recueil-technique-toitures-minerales/ | ||
+ | }}Elle est présente dans le '''Pas de Calais''' à partir des '''collines d’Artois''' et dans la '''Somme''' et le '''nord de l’Aisne'''. Elle apparaît plus tardivement, au XVIII<sup>ème</sup> siècle. | ||
− | + | Cette panne picarde prend parfois le nom de '''panne du nord, mais c'est surtout''' le nom donné à la tuile mécanique de la fin du XIX<sup>ème</sup> siècle qui couvrira les constructions industrielles et les logements du nord de la France'' .'' | |
− | |||
− | |||
+ | Les pannes prennent des '''teintes rouges''', '''orangées, jaunes''' ou '''roses''' suivant la terre argileuse employée par la fabrique artisanale proche. | ||
− | Panne picarde | + | La '''panne flamande''' peut être également '''vernissée''' sur la face supérieure dans une '''teinte sombre bleu/violet''', '''noir''' ou '''marron'''.[[Fichier:Panne picarde toiture.jpg|vignette|411x411px|Couverture en pannes picardes |
+ | <br> | ||
+ | <br> | ||
+ | Photo Jean-François Herlem © | ||
+ | ]][[Fichier:Tuile flamande emboîtée.jpg|vignette|298x298px|Recouvrement d'une panne flamande | ||
+ | <br> | ||
+ | <br> | ||
+ | Dessin Chantal Pontvianne © | ||
+ | ]] | ||
== Caractéristiques == | == Caractéristiques == | ||
− | [[Fichier: | + | [[Fichier:Panne flamande schéma.jpg|vignette|Principe de pose et dimensions de la panne flamande |
<br> | <br> | ||
<br> | <br> | ||
Ligne 22 : | Ligne 35 : | ||
=== Dimensions === | === Dimensions === | ||
− | La panne mesure entre 17 à 25cm de large pour une longueur variant entre 33 et 38cm. L'épaisseur de la tuile elle-même est de 16mm et son bord arrondie se soulève à 5,5cm de haut. | + | La panne flamande mesure entre 17 à 25cm de large pour une longueur variant entre 33 et 38cm. L'épaisseur de la tuile elle-même est de 16mm et son bord arrondie se soulève à 5,5cm de haut. Elle pèse au moins 2kg. |
− | |||
=== Pose === | === Pose === | ||
Ces tuiles disposent d'un ergot qui permet de s'accrocher aux liteaux de la charpente, dont l'espacement est guidé par la longueur de la tuile. Elles se posent avec un mode de recouvrement latéral où la partie bombée recouvre la partie relevée de la tuile voisine. Le rang supérieur recouvre sur 5 à 6 cm la rangée de tuiles du dessous, laissant un pureau (zone découverte) de 27 à 28 cm. | Ces tuiles disposent d'un ergot qui permet de s'accrocher aux liteaux de la charpente, dont l'espacement est guidé par la longueur de la tuile. Elles se posent avec un mode de recouvrement latéral où la partie bombée recouvre la partie relevée de la tuile voisine. Le rang supérieur recouvre sur 5 à 6 cm la rangée de tuiles du dessous, laissant un pureau (zone découverte) de 27 à 28 cm. | ||
Ligne 30 : | Ligne 42 : | ||
==== Pose à l'égout ==== | ==== Pose à l'égout ==== | ||
− | [[Fichier:Coyau tuile flamande.jpg|vignette | + | La charpente d'un toit couvert en pannes flamandes possède à l'égout des coyaux qui prolongent les chevrons, apportant une courbure au toit et formant un auvent. C'est sur ce prolongement de la charpente que débutera la pose de tuiles en recouvrement simple. Cette courbure permet de rejeter les eaux de pluies ruisselantes loin du mur car les maisons ne disposaient autrefois pas de gouttières |
+ | |||
+ | Ce prolongement peut dépasser du toit de une à cinq tuiles.[[Fichier:Coyau tuile flamande.jpg|vignette|Coyaux | ||
<br> | <br> | ||
<br> | <br> | ||
Dessin Chantal Pontvianne © | Dessin Chantal Pontvianne © | ||
]] | ]] | ||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
==== Pose sur rive ==== | ==== Pose sur rive ==== | ||
Les pannes débordent légèrement sur les rives du toit. | Les pannes débordent légèrement sur les rives du toit. | ||
==== Faîtage ==== | ==== Faîtage ==== | ||
− | Le faîtage est réalisé avec des tuiles rondes scellées. Ces tuiles | + | Le faîtage est réalisé avec des tuiles plates ou tuiles rondes scellées. Ces [[Tuile faîtière dans la Somme|tuiles faîtières]] peuvent être décorées (avec des crêtes) ou vernissées sur certains bâtiments (ces dernières n'étant pas souvent en zone rurale). |
=== Avantages === | === Avantages === | ||
− | La couverture en panne flamande, si elle est bien entretenue, a l'avantage d'être résistante dans le temps notamment grâce à la terre locale | + | La couverture en panne flamande, si elle est bien entretenue, a l'avantage d'être résistante dans le temps notamment grâce à la terre locale argileuse utilisée pour la réalisation des tuiles. |
Les tuiles traditionnelles fabriquées artisanalement et aux teintes variées participent au charme des toitures du nord de la France. | Les tuiles traditionnelles fabriquées artisanalement et aux teintes variées participent au charme des toitures du nord de la France. | ||
=== Inconvénients === | === Inconvénients === | ||
− | Les pannes flamandes ou picardes traditionnelles ont l'inconvénient de ne pas être très | + | Les pannes flamandes ou picardes traditionnelles ont l'inconvénient de ne pas être très étanches à la pluie, au vent ou à la neige. La pose est donc parfois complétée avec du mortier de chaux qui évite également la prise au vent. Il faut néanmoins surveiller ce mortier car il s'usera plus rapidement que la panne elle-même. |
− | + | == Restaurer ces couvertures == | |
+ | Il existe aujourd'hui des tuiles industrielles, qui ont remplacées les tuileries artisanales disparues de la région à la fin du XIX<sup>ème</sup> siècle. Les pannes picardes ou flamandes traditionnelles, artisanales ne sont donc plus produites depuis plus de cent ans et la durée de vie d'une panne n'est guère plus longue. | ||
− | + | Si possible, il faudra alors récupérer des pannes de réemploi en bon état sur un bâti abandonné. Autrement, certains producteurs de tuiles peuvent proposer une gamme de tuiles qui sera le mieux adaptée à la restauration. | |
+ | |||
+ | === La reconversion en tuile mécanique: un matériau à proscrire === | ||
+ | Les tuiles mécaniques dont la forme s'inspire de ces pannes ont été étudiées afin que leur emboîtement soit le plus hermétique possible et que la prise au vent soit limitée. Cependant, elles ont l'inconvénient de raidir l'aspect de la toiture et de ne pas faire substitut d'une panne traditionnelle. Il est donc déconseillé de les adapter à la restauration d'un bâti rural dans la région. | ||
== Bibliographie == | == Bibliographie == | ||
Ligne 61 : | Ligne 75 : | ||
* CAUE 80, ''Mieux connaître pour protéger'', Les maisons paysannes, mai 2019. | * CAUE 80, ''Mieux connaître pour protéger'', Les maisons paysannes, mai 2019. | ||
* CHAUVET J. Y., (1996), ''Les toits des pays de France'', Editions Eyrolles, pp.100-101. | * CHAUVET J. Y., (1996), ''Les toits des pays de France'', Editions Eyrolles, pp.100-101. | ||
+ | * CHAUVET J.Y., ''Les pannes, flamande et picarde'', pp.7-14., Disponible à l'adresse: http://www.maisons-paysannes-loiret.org/attachments/article/39/Toitures%20N%C2%B0%202%20Les%20pannes%20picardes%20et%20flamandes.pdf | ||
* LEBOUTEUX P. (2001), ''Traité de couverture traditionnelle'', Editions H. Vial. | * LEBOUTEUX P. (2001), ''Traité de couverture traditionnelle'', Editions H. Vial. | ||
* PONTVIANNE C. (1993), ''Des deux côtés de la Manche : Un patrimoine bâti authentique se découvre dans le Boulonnais'', Revue Maisons Paysannes de France, n°133, 3T, pp.20-24. | * PONTVIANNE C. (1993), ''Des deux côtés de la Manche : Un patrimoine bâti authentique se découvre dans le Boulonnais'', Revue Maisons Paysannes de France, n°133, 3T, pp.20-24. | ||
− | * PONTVIANNE C. (1999), ''Devenir | + | * PONTVIANNE C. (1999), ''Devenir maître d'ouvrage ou comment commander des travaux aux professionnels du bâtiment : Des tuiles rondes en sursis : fiche n°6 : le couvreur'', Revue Maisons Paysannes de France, n°131, 1T, pp.14-16. |
* RAGONS A. et M., (1993), ''En Flandre: Route de Watou à Steenvoorde, Maison d'un lauréat du prix René Fontaine 1992'', Revue Maisons Paysannes de France, n°107, 1T, pp.10-12. | * RAGONS A. et M., (1993), ''En Flandre: Route de Watou à Steenvoorde, Maison d'un lauréat du prix René Fontaine 1992'', Revue Maisons Paysannes de France, n°107, 1T, pp.10-12. | ||
* TENEUR VAN DAELE M., ''La maison rurale en Flandre'', Editions de la Porte Verte, 1982. | * TENEUR VAN DAELE M., ''La maison rurale en Flandre'', Editions de la Porte Verte, 1982. | ||
+ | |||
+ | [[Catégorie:Gros oeuvre]] | ||
+ | [[Catégorie:Minéral]] | ||
+ | [[Catégorie:Charpentes (métiers)]] | ||
+ | [[Catégorie:Couverture (métiers)]] | ||
+ | [[Catégorie:Somme]] |
Version actuelle datée du 19 novembre 2019 à 16:05
La panne flamande est une tuile en terre cuite dont la forme dérive de la tuile ronde (ou canal) qui intègre la partie concave de la tuile de courant et la partie convexe de la tuile de couvert, créant ainsi une silhouette en "S aplati". Elle dispose d'un bord gauche légèrement relevé tandis que son bord droit bombé est destiné au recouvrement de la panne voisine.
Ce matériau de couverture est répandu dans le Nord et la partie nord du Pas-de-Calais. Il serait apparu au XVIème siècle et sert à recouvrir les fermes et maisons en remplaçant la couverture en chaume.
La panne panne picarde ou artésienne possède des similitudes avec la panne flamande, notamment parce qu'elles sont toutes deux en terre cuite et que le bord latéral bombé recouvre également le bord légèrement relevé de la panne voisine.
Cependant, elle se différencie par sa forme et sa situation géographique. La panne picarde ou artésienne s’apparente un peu plus à la tuile romaine ( sauf par la taille et le poids) qui intègre en une seule pièce l'imbrex et la tegula. La panne picarde a une section en "S" moins affirmée, plus angulaire (qui influencera la création des tuiles mécaniques).Sommaire
Recueil technique Toitures minérales
Retrouvez tout le savoir de Maisons Paysannes de France en matière de toitures minérales dans ce recueil composé d’articles et de fiches pratiques issus de la revue Maisons Paysannes de France.
Découvrez-là !Cette panne picarde prend parfois le nom de panne du nord, mais c'est surtout le nom donné à la tuile mécanique de la fin du XIXème siècle qui couvrira les constructions industrielles et les logements du nord de la France .
Les pannes prennent des teintes rouges, orangées, jaunes ou roses suivant la terre argileuse employée par la fabrique artisanale proche.
La panne flamande peut être également vernissée sur la face supérieure dans une teinte sombre bleu/violet, noir ou marron.Caractéristiques
Dimensions
La panne flamande mesure entre 17 à 25cm de large pour une longueur variant entre 33 et 38cm. L'épaisseur de la tuile elle-même est de 16mm et son bord arrondie se soulève à 5,5cm de haut. Elle pèse au moins 2kg.
Pose
Ces tuiles disposent d'un ergot qui permet de s'accrocher aux liteaux de la charpente, dont l'espacement est guidé par la longueur de la tuile. Elles se posent avec un mode de recouvrement latéral où la partie bombée recouvre la partie relevée de la tuile voisine. Le rang supérieur recouvre sur 5 à 6 cm la rangée de tuiles du dessous, laissant un pureau (zone découverte) de 27 à 28 cm.
Ces pannes se posent sur des charpentes aux pentes variées mais plutôt fortes (entre 45 et 60°) avec une moyenne de 15 tuiles/m². Cette pente est utile dans ces régions humides car il est nécessaire d'évacuer rapidement l'eau du toit.
Pose à l'égout
La charpente d'un toit couvert en pannes flamandes possède à l'égout des coyaux qui prolongent les chevrons, apportant une courbure au toit et formant un auvent. C'est sur ce prolongement de la charpente que débutera la pose de tuiles en recouvrement simple. Cette courbure permet de rejeter les eaux de pluies ruisselantes loin du mur car les maisons ne disposaient autrefois pas de gouttières
Ce prolongement peut dépasser du toit de une à cinq tuiles.Pose sur rive
Les pannes débordent légèrement sur les rives du toit.
Faîtage
Le faîtage est réalisé avec des tuiles plates ou tuiles rondes scellées. Ces tuiles faîtières peuvent être décorées (avec des crêtes) ou vernissées sur certains bâtiments (ces dernières n'étant pas souvent en zone rurale).
Avantages
La couverture en panne flamande, si elle est bien entretenue, a l'avantage d'être résistante dans le temps notamment grâce à la terre locale argileuse utilisée pour la réalisation des tuiles.
Les tuiles traditionnelles fabriquées artisanalement et aux teintes variées participent au charme des toitures du nord de la France.
Inconvénients
Les pannes flamandes ou picardes traditionnelles ont l'inconvénient de ne pas être très étanches à la pluie, au vent ou à la neige. La pose est donc parfois complétée avec du mortier de chaux qui évite également la prise au vent. Il faut néanmoins surveiller ce mortier car il s'usera plus rapidement que la panne elle-même.
Restaurer ces couvertures
Il existe aujourd'hui des tuiles industrielles, qui ont remplacées les tuileries artisanales disparues de la région à la fin du XIXème siècle. Les pannes picardes ou flamandes traditionnelles, artisanales ne sont donc plus produites depuis plus de cent ans et la durée de vie d'une panne n'est guère plus longue.
Si possible, il faudra alors récupérer des pannes de réemploi en bon état sur un bâti abandonné. Autrement, certains producteurs de tuiles peuvent proposer une gamme de tuiles qui sera le mieux adaptée à la restauration.
La reconversion en tuile mécanique: un matériau à proscrire
Les tuiles mécaniques dont la forme s'inspire de ces pannes ont été étudiées afin que leur emboîtement soit le plus hermétique possible et que la prise au vent soit limitée. Cependant, elles ont l'inconvénient de raidir l'aspect de la toiture et de ne pas faire substitut d'une panne traditionnelle. Il est donc déconseillé de les adapter à la restauration d'un bâti rural dans la région.
Bibliographie
- BOUTU F., QUILLACQ E. (1994), L'architecture rurale du Houtland, Revue Yser Houck, Edition spéciale, pp. 3-24.
- CAUE 80, Mieux connaître pour protéger, Les maisons paysannes, mai 2019.
- CHAUVET J. Y., (1996), Les toits des pays de France, Editions Eyrolles, pp.100-101.
- CHAUVET J.Y., Les pannes, flamande et picarde, pp.7-14., Disponible à l'adresse: http://www.maisons-paysannes-loiret.org/attachments/article/39/Toitures%20N%C2%B0%202%20Les%20pannes%20picardes%20et%20flamandes.pdf
- LEBOUTEUX P. (2001), Traité de couverture traditionnelle, Editions H. Vial.
- PONTVIANNE C. (1993), Des deux côtés de la Manche : Un patrimoine bâti authentique se découvre dans le Boulonnais, Revue Maisons Paysannes de France, n°133, 3T, pp.20-24.
- PONTVIANNE C. (1999), Devenir maître d'ouvrage ou comment commander des travaux aux professionnels du bâtiment : Des tuiles rondes en sursis : fiche n°6 : le couvreur, Revue Maisons Paysannes de France, n°131, 1T, pp.14-16.
- RAGONS A. et M., (1993), En Flandre: Route de Watou à Steenvoorde, Maison d'un lauréat du prix René Fontaine 1992, Revue Maisons Paysannes de France, n°107, 1T, pp.10-12.
- TENEUR VAN DAELE M., La maison rurale en Flandre, Editions de la Porte Verte, 1982.