Sécadou : Différence entre versions
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− | Photo Henri Sabatier © Maisons Paysannes de France, délégation du Cantal.]] | + | Photo Henri Sabatier © Maisons Paysannes de France, délégation du Cantal.|280x280px]]Le '''sécadou''' (appelé aussi ''secadou'', ''secadour'') est le nom donné au '''séchoir à châtaignes''', construction caractéristique de la '''Châtaigneraie''' dans le sud-ouest du Cantal. Il s'agit d'un petit bâtiment rectangulaire à un étage souvent en '''schiste''' ou en '''granit.''' La plupart du temps [[Annexes de l'habitat rural du Cantal|annexe d'une maison ou d'une ferme]], sur un couderc ou bien près d'un bois, certains sécadous étaient également édifiés sur un terrain communal et partagé par tous les habitants du village<ref>SPINDLER F. et J., ''L'habitat rural traditionnel dans les régions françaises,'' Publication Hors-série de la Société d’Ethnozootechnie, Clermont-Ferrand, 2000. p.85.</ref>. |
Le sécadou est situé bien souvent à proximité d'un taillis fournissant du petit bois et des feuilles mortes, permettant d'entretenir le feu pendant plusieurs semaines. | Le sécadou est situé bien souvent à proximité d'un taillis fournissant du petit bois et des feuilles mortes, permettant d'entretenir le feu pendant plusieurs semaines. | ||
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− | + | La porte donne accès à la pièce à feu et l’ouverture en partie haute ou lucarne, permet d’y jeter les châtaignes sur la claie intérieure. La porte du séchoir peut être également située sur le mur gouttereau. | |
− | Le '''toit''' est généralement '''percé de petites ouvertures | + | Le '''toit''' est généralement couvert de lauzes de schiste et '''percé de petites ouvertures''' afin que la '''fumée puisse s’évacuer lentement.''' |
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* SPINDLER F. et J., ''L'habitat rural traditionnel dans les régions françaises,''Publication Hors-série de la Société d’Ethnozootechnie, Clermont-Ferrand, 2000. pp.85-87. | * SPINDLER F. et J., ''L'habitat rural traditionnel dans les régions françaises,''Publication Hors-série de la Société d’Ethnozootechnie, Clermont-Ferrand, 2000. pp.85-87. | ||
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+ | [[Catégorie:Paysager son village]] | ||
+ | [[Catégorie:Histoire de la maison]] | ||
+ | [[Catégorie:Mon village]] | ||
+ | [[Catégorie:Valorisation patrimoniale]] |
Version actuelle datée du 11 juin 2020 à 16:34
Le sécadou est situé bien souvent à proximité d'un taillis fournissant du petit bois et des feuilles mortes, permettant d'entretenir le feu pendant plusieurs semaines.
Ce séchoir est séparé en deux dans toute son étendue avec au premier niveau une pièce où un feu sans flamme est maintenu allumé et à hauteur d'hommes, un plancher à claire-voie en châtaignier porté par des solives sur lequel sont disposées des châtaignes fraîches. Elles sont exposées trois semaines à cette chaleur jusqu'à ce qu'elles soient séchées[2].
La porte donne accès à la pièce à feu et l’ouverture en partie haute ou lucarne, permet d’y jeter les châtaignes sur la claie intérieure. La porte du séchoir peut être également située sur le mur gouttereau.
Le toit est généralement couvert de lauzes de schiste et percé de petites ouvertures afin que la fumée puisse s’évacuer lentement.
Bibliographie
- CAUE Lot, Les sous-entités paysagères, 5 - Le Ségala, mai 1997. p.3.
- MAISONS PAYSANNES EN AUVERGNE, DÉLÉGATION DU CANTAL, Aperçu sur l'habitat rural cantalien : diversité et types, disponible à l'adresse : http://auvergne.maisons-paysannes.org/dpt/cantal/connaitre-les-maisons-paysannes-du-cantal/
- SOCIETE LA HAUTE-AUVERGNE, Revue de la Haute-Auvergne, 1955. p.338.
- SPINDLER F. et J., L'habitat rural traditionnel dans les régions françaises,Publication Hors-série de la Société d’Ethnozootechnie, Clermont-Ferrand, 2000. pp.85-87.
Références
- ↑ SPINDLER F. et J., L'habitat rural traditionnel dans les régions françaises, Publication Hors-série de la Société d’Ethnozootechnie, Clermont-Ferrand, 2000. p.85.
- ↑ SPINDLER F. et J., L'habitat rural traditionnel dans les régions françaises, Publication Hors-série de la Société d’Ethnozootechnie, Clermont-Ferrand, 2000. p.87.