Sécadou
Le sécadou est situé bien souvent à proximité d'un taillis fournissant du petit bois et des feuilles mortes, permettant d'entretenir le feu pendant plusieurs semaines.
Ce séchoir est séparé en deux dans toute son étendue avec au premier niveau une pièce où un feu sans flamme est maintenu allumé et à hauteur d'hommes, un plancher à claire-voie en châtaignier porté par des solives sur lequel sont disposées des châtaignes fraîches. Elles sont exposées trois semaines à cette chaleur jusqu'à ce qu'elles soient séchées[2].
La porte donne accès à la pièce à feu et l’ouverture en partie haute ou lucarne, permet d’y jeter les châtaignes sur la claie intérieure. La porte du séchoir peut être également située sur le mur gouttereau.
Le toit est généralement couvert de lauzes de schiste et percé de petites ouvertures afin que la fumée puisse s’évacuer lentement.
Bibliographie
- CAUE Lot, Les sous-entités paysagères, 5 - Le Ségala, mai 1997. p.3.
- MAISONS PAYSANNES EN AUVERGNE, DÉLÉGATION DU CANTAL, Aperçu sur l'habitat rural cantalien : diversité et types, disponible à l'adresse : http://auvergne.maisons-paysannes.org/dpt/cantal/connaitre-les-maisons-paysannes-du-cantal/
- SOCIETE LA HAUTE-AUVERGNE, Revue de la Haute-Auvergne, 1955. p.338.
- SPINDLER F. et J., L'habitat rural traditionnel dans les régions françaises,Publication Hors-série de la Société d’Ethnozootechnie, Clermont-Ferrand, 2000. pp.85-87.
Références
- ↑ SPINDLER F. et J., L'habitat rural traditionnel dans les régions françaises, Publication Hors-série de la Société d’Ethnozootechnie, Clermont-Ferrand, 2000. p.85.
- ↑ SPINDLER F. et J., L'habitat rural traditionnel dans les régions françaises, Publication Hors-série de la Société d’Ethnozootechnie, Clermont-Ferrand, 2000. p.87.